Siemens a acquis l’éditeur spécialisé dans les logiciels de simulation CD-adapco pour 970 millions de dollars (USD). Les solutions de CD-adapco couvrent un large éventail de domaines : mécanique des fluides (CFD), mécanique des solides (CSM), transfert thermique, dynamique des particules, flux de réactifs, électrochimie, acoustique ou encore rhéologie. Basée à Melville, dans l’État de New York, la société compte plus de 3 200 clients dans le monde entier. Son logiciel est utilisé par 14 des 15 principaux constructeurs automobiles, par les 10 principaux équipementiers de l’industrie aéronautique et aérospatiale, et par 9 des 10 principaux acteurs opérant dans les secteurs de l’énergie et de la construction navale.
CD-adapco comptait au 31 décembre un effectif de plus de 900 salariés répartis sur 40 sites à travers le monde pour un chiffre d’affaires d’environ 200 millions de dollars et une marge opérationnelle à deux chiffres. Sur les trois derniers exercices, le chiffre d’affaires de l’éditeur a enregistré une hausse moyenne supérieure à 12 % par an à taux de change constant. Siemens estime que l’activité devrait poursuivre sa croissance soutenue.
CD-adapco sera intégré à l’activité PLM Software de la division Digital Factory (DF) qui regroupe les activités de Siemens dédiées à l’industrie manufacturière, et notamment à la construction automobile et aéronautique, la construction mécanique et l’électronique.
« L’acquisition de CD-adapco par Siemens s’inscrit dans le cadre de la stratégie Vision 2020. Nous entendons ainsi poursuivre notre croissance dans le domaine de la digitalisation et enrichir notre portefeuille de logiciels industriels. Les logiciels de simulation sont essentiels pour pouvoir accélérer la mise sur le marché de produits tout en améliorant la qualité et en réduisant les coûts. Le rachat d’un leader technologique déjà bien établi sur le marché, comme c’est le cas pour CD-adapco, nous permet de compléter notre portefeuille de logiciels industriels et s’inscrit dans le cadre de notre stratégie d’extension du portefeuille numérique de l’entreprise », explique dans un communiqué Klaus Helmrich, membre du directoire de Siemens AG.