Le constructeur allemand de mémoires, filiale à 77% d’Infineon, vient de déposer son bilan dans le but de se restructurer en profondeur. L’annonce en septembre dernier d’un plan de suppression de 3 000 postes (sur 13 500) et la fermeture de deux usines n’a pas permis de redresser la société qui perdrait selon un analyste allemand cité par Reuters 300 à 400 millions d’euros par trimestre.

 

En détresse financière depuis décembre, la société devait bénéficier d’un plan de sauvetage de 325 millions d’euros financé en partie par le Land de Saxe, qui abrite son principal site de production. Un plan qui n’a même pas eu le temps d’être finalisé et qui aurait de toute façon été insuffisant, la société ayant d’ores et déjà besoin du double, selon des sources proches du dossier citées par Reuters.