L’Américain Palo Alto Networks veut séduire le marché français avec ses firewalls nouvelle génération, actuellement en test chez quelques prospects. Il a déjà recruté un grossiste et quelques revendeurs.

 

Créée en 2005 par Nir Zuk,venu de chez Juniper avec sur le dos un sérieux bagage dans le domaine de la sécurité (il fut notamment la 3ème personne embauchée par Checkpoint), Palo Alto Networks veut devenir un acteur de premier plan de ce secteur.

 

« Certains raisonnaient et résonnent toujours en termes de ports et de protocoles. Cela n’a plus aucun sens alors qu’une centaine d’applications peuvent transiter sur un port 80. C’est pourquoi nous avons développé un firewall capable de filtrer les entrants et de reconnaître s’il s’agit de Facebook, d’un poker en ligne ou d’une application sérieuse. », explique Olivier Bousquet, responsable et – pour le moment – seul employé de la filiale France. Car Palo Alto Networks compte à peine 100 personnes dans le monde, dont 4 pour toute l’Europe. La grande majorité (95%) de ses 200 clients se trouve d’ailleurs aux Etats-Unis.

 

Sans vouloir tirer de plans sur la comète – « les temps sont durs pour tout le monde en ce moment » – Olivier Bousquet a bon espoir de décrocher quelques contrats dans l’Hexagone. « Deux grands comptes ont déjà validé notre firewall. Ils sont d’ailleurs étonnés par sa granularité qui permet par exemple d’accepter une communication Skype pour un utilisateur et de la refuser pour un autre. »


Le produit a séduit un premier grossiste : Exclusive Networks, lequel a déjà formé des ingénieurs support. Quatre VARs ont également signé avec le fabricant : Claritis, Netqost, Exaprobe et Integralis, qui distribue le produit au niveau européen. Deux autres devraient suivre. « Notre but est de recruter des clients et pas seulement des revendeurs », se défend toutefois Olivier Bousquet.