Les ventes de l’intégrateur d’infrastructures haut de gamme accusent un nouvel accès de faiblesse au premier trimestre. Faiblesse passagère assure la société, qui souligne l’amélioration prévue de ses ratios financiers.
Après deux trimestres d’embellie, Overlap Group retombe dans la spirale de la décroissance. Pour son premier trimestre fiscal (période avril-juin 2011), la société de distribution et de services affiche un chiffre d’affaires en recul de 10% à 37,3 millions d’euros (périmètre constant).
C’est l’activité infrastructures, en recul de 22% (à 24,3 M€ contre 31,1 M€ un an plus tôt), qui est responsable de cette baisse du chiffre d’affaires. En revanche, tiré par la maintenance, les services affichent une belle croissance de 26,3% à 13 M€.
Arguant qu’elle avait bénéficié au premier trimestre 2010 d’un « plus grand nombre d’affaires ponctuelles importantes » et que son activité est marquée par une forte saisonnalité, la société assure que l’évolution du chiffre d’affaires infrastructures sur le premier trimestre « n’est pas représentative de celle que le groupe affichera sur l’ensemble de l’exercice ».
Rappelons néanmoins que le chiffre d’affaires du premier semestre 2010 (la société ne communiquait pas ses chiffres trimestriels à l’époque) était déjà en recul de 9,4% tout comme celui la même période de l’exercice 2009-2010 (-5%).
La société maintient malgré tout son objectif de croissance organique sur l’exercice et d’amélioration de ses ratios de rentabilité. Elle réitère également son intention de réaliser une opération de croissance externe dans les services à forte récurrence.
Dans cette perspective, Overlap insiste sur le renforcement de sa situation financière au cours des dernières semaines acquis notamment grâce à son émission obligataire de juin, qui s’est finalement traduite par la levée de 5,2 M€ (au lieu des 10 M€ espérés). Le groupe met également en avant le règlement d’un contentieux avec l’un de ses partenaires et la vente de Digilease (à AS Lease, avec lequel il était déjà en partenariat), qui se traduiront dans les deux cas par « un impact positif sur la trésorerie au premier semestre ».