Juniper Networks va licencier dans les prochains mois 6% de ses effectifs dans le monde, soit environ 570 personnes, essentiellement des cadres intermédiaires. Ce n’est pas le premier dégraissage réalisé chez l’équipementier.
En octobre dernier, il avait procédé au licenciement de près de 300 salariés. Une mesure qu’il imputait à la baisse des commandes fédérales. Un an plus très tôt exactement, il s’était séparé d’environ 500 personnes afin de réduire ses coûts de près de150 millions de dollars.
La vague de licenciements actuelle, qui entraînera une charge de 35 millions de dollars sur le premier trimestre, devrait permettre d’économiser ensuite 70 millions de dollars par an, soit 44% des 160 millions d’économies prévu dans son Intergrated Operating Plan. Mis en place sous la pression des fonds Elliott Management et Jana Partners qui exigent une meilleure rémunération des actionnaires, ce plan prévoit également la cession de 12% du parc immobilier de l’entreprise et l’abandon de certaines activités pour se recentrer sur le coeur de métier de Juniper que sont les commutateurs et les routeurs.
Pour satisfaire les hedge funds, la firme de Sunnyvale s’est engagée récemment a reverser au moins 3 milliards de dollars à ses actionnaires au cours des 3 prochaines années, notamment à travers des rachats d’actions. Elle va par ailleurs verser un dividende trimestriel de 0,10 dollar par titre à partir du troisième trimestre 2014, un montant qui a vocation a être relevé au cours des prochaines années.
Précisons que l’équipementier a été désigné par l’Ethisphere Institute en mars dernier, et ce pour la quatrième année consécutive, comme faisant partie des entreprises les plus éthiques au monde, notamment en matière de citoyenneté et de responsabilité sociale.