La SSII a publié un résultat opérationnel de 8,8% pour son premier semestre clos fin juin, le meilleur depuis 6 ans. Selon son pdg, Luc de Chammard, les perspectives pour la fin de l’exercice restent excellentes.

 

Neurones ne s’est pas contenté d’une croissance trois fois supérieure au marché au premier semestre. La SSII se classe aussi parmi les sociétés les plus rentables de son secteur, avec 8,8% de résultat opérationnel sur la période. Elle établit ainsi son meilleur taux depuis six ans. Son résultat net est à l’avenant et ressort à 5,2 M€ (pour 89,4 M€ de CA en croissance de 19%).

 

« C’est principalement la forte croissance de nos volumes – +16,5% à périmètre constant, ndrl – qui explique ce bon résultat, commente Luc de Chammard, pdg de la société. Nos facturations ont augmenté beaucoup plus rapidement que nos frais fixes. » Ce dernier note également une amélioration de son taux d’occupation sans pour autant donner plus de précision.

 

De bonnes perspectives pour le deuxième semestre

 

Comme la majorité de ses confères, Neurones continue d’afficher de bonnes perspectives pour la seconde partie de l’exercice. « Nos affaires se poursuivent sur le même rythme depuis juin, soutient Luc de Chammard. Même s’il reconnaît que tôt ou tard le ralentissement de la croissance économique finira par impacter les services IT. Compte tenu de ces incertitudes, Neurones a décidé de maintenir sa prévision de chiffre d’affaires sur l’exercice, à 179 M€, alors qu’en toute logique, les résultats enregistrés au premier semestre militaient leur révision à la hausse.

 

Et même le retournement de tendance sera là, Neurones estime avoir des atouts pour tenir. Son arme anti-crise, c’est son activité infogérance, qui représente 51% de son chiffre d’affaires total. « Lorsque la croissance économique est forte, ce sont les activités conseil et intégration qui tirent la croissance, analyse le pdg. Mais en cas de ralentissement, les clients privilégient l’externalisation. » En incluant la tierce-maintenance applicative et les activité d’intégration liée à l’infogérance, c’est pas moins de 75% de son activité qui peut être considérée comme récurrente.