Les comptes du constructeur japonais plongent dans le rouge le conduisant à annoncer un douloureux plan de suppressions d’emplois. Son site d’Angers est menacé de fermeture.

 

Le groupe japonais vient d’annoncer son intention de se séparer de 20.000 collaborateurs, soit près de 14% de son effectif mondial. Le groupe qui prévoyait un bénéfice de net de 15 milliards de yens pour l’exercice clos fin mars, s’attend désormais à une perte de 290 milliards, soit 2,4 milliards d’euros.

 

Pénalisé par ses activités informatiques grand public et composants électroniques, fortement déficitaires, le groupe explique notamment vouloir se désengager du marché des composants pour écrans à cristaux liquides.

 

Aucune précision n’a été donnée sur la répartition des suppressions d’emploi prévues, notamment en Europe. Néanmoins, il est probable que plus d’informations seront divulguées lors du Comité européen extraordinaire qui se tient la semaine prochaine en région parisienne.

 

Cette annonce relance de plus belle les spéculations autours de la fermeture du site d’Angers, qui emploie 357 personnes. Depuis des semaines, des rumeurs internes prédisent une profonde restructuration qui entraînerait une réduction de plus de la moitié de l’effectif, voire la fermeture totale du site.