Les deux intégrateurs IBM altoséquanais viennent d’acter leur mariage. Le nouvel ensemble devrait se hisser dans le top 5 ou 6 des partenaires infrastructures du constructeur. Il portera son effort sur le développement des services récurrents.

Evea et ACT400, deux gros intégrateurs IBM, viennent d’annoncer leur rapprochement. De taille comparable – 17 M€ de chiffre d’affaires pour Evea contre 15 M€ pour ACT400 – les deux sociétés réunies devraient dépasser les 30 M€ de CA pour un effectif de 130 collaborateurs (95 pour Evea et 35 pour ACT400) et compter parmi les cinq ou six premiers partenaires infrastructures d’IBM en France.

Les deux sociétés ont commencé à négocier alors qu’elles cherchaient l’une et l’autre à grossir par croissance externe. Au final, ce sont les actionnaires d’ACT400 qui se sont laissé convaincre de vendre leurs parts à Evea. Toutefois, Frédéric Anis, président et actionnaire majoritaire d’Act 400, reste dans le groupe Evea, dont il rejoint le comité de direction et prend 5% du capital, au côté de Raphaël Ducasse, PDG et principal actionnaire.

Tourné essentiellement vers les infrastructures Power i et Power p (serveurs haut de gamme Unix), ACT400 trouve au sein d’Evea des expertises Oracle et réseaux & télécoms qu’il n’avait pas, des capacités d’hébergement ainsi que des ressources d’infogérance plus développées et plus aguerries que les siennes. De son côté, ACT400 avait développé une série de services récurrents de type supervision, plan de reprise d’activité, etc. sur lesquelles le groupe entend capitaliser. Ce sera précisémment le rôle de Frédéric Anis de développer cette activité en s’appuyant notamment sur des partenaires (ISV, intégrateurs…).

Toutes deux basées dans les Hauts de Seine (l’une à Suresnes, l’autre à Gennevilliers), Evea et ACT400 assurent n’avoir quasiment aucun client en commun. Le groupe dispose également d’agences à Bièvre, Nantes et Lille ainsi que d’une filiale au Maroc (My Opla).