Une étude de l’Institut GFK le démontre : le marché des smartphones se porte plutôt bien. D’ailleurs le cabinet revoit ses chiffres à la hausse pour 2009. Un boom dont devraient profiter les jeux en ligne.
S’il y a bien un secteur qui ne connaît pas la crise, c’est celui des smartphones. A tel point que l’institut GFK revoit à la hausse ses prévisions de croissance sur ce marché. Le cabinet d’études marketing prévoit désormais un chiffre d’affaires de 550 millions d’euros et 2,7 millions d’appareils vendus en 2009 en France. Et en Europe, 18 millions de combinés devraient passer des boutiques dans les mains des consommateurs, ce qui représenterait un chiffre d’affaires compris entre 3,7 et 3,9 milliards d’euros.
De nouveaux venus, comme le Palm Pre (bien accueilli aux États-Unis), le Nokia N97 ou la dernière mouture de l’iPhone, devraient alimenter cet engouement. Du coup, le marché de la téléphonie mobile reprend un peu de couleur. GFK s’attend d’ailleurs à des résultats comparables à ceux de 2008, soit environ 23 millions de terminaux écoulés dans l’Hexagone. Notons d’ailleurs qu’au cours du 1er trimestre la moitié de tous les téléphones mobiles vendus étaient équipés d’un écran tactile. Ils étaient trois fois moins nombreux un an auparavant.
Les jeux plébiscités
Les services mobiles sont-ils très utilisés pour autant ? Assurément oui. François Klipfel, directeur général adjoint de GFK Retail and Technology, le rappelle « Sur les 4,2 millions de mobinautes, 72% sont des possesseurs de smartphones ».
Quatre services sont plébiscités : les actualités (consultées par 76% des hommes et 53% des femmes), la messagerie (65% et 49%), les services pratiques (61% et 51%) et les divertissements (49% des hommes et 57% des femmes), ces derniers suscitant de plus l’intérêt de 68% des 15-20 ans. C’est très logiquement cette même tranche d’âge qui montre le plus d’engouement pour les contenus communautaires.
Le marché des jeux dégagerait, selon GFK, 120 millions d’euros de chiffre d’affaires, contre 77,5 millions d’euros en 2008. Quant aux contenus musicaux, ils devraient progresser de 17,5 millions d’euros à 30 millions d’euros. Toutefois certains marchés devraient connaître un net recul : celui des images (-11%) et celui des sonneries téléphoniques (-30%).
C’est la crise.