Le miliardaire américain met en garde les investisseurs à propos des entreprises de réseaux sociaux aux valorisations excessives, rapporte Bloomberg. Ces entreprises sont extrèmement difficiles à évaluer, a-t-il
déclaré lors d’une conférence à New Delhi.
Suite aux derniers échanges d’actions sur le marché privé, la valorisation de Facebook a ainsi atteint 50 milliards de dollars, alors que son chiffre d’affaires est inférieur à 2 Md$. Mêmes sommets délirants pour Groupon, dont les revenus atteignent tout juste 750 M$, envisage une introdction boursière sur la base d’une valorisation à 25 Md$. Sans parler de Twitter, valorisé 3,7 Md$ en décembre dernier pour des revenus près de 1000 fois inférieurs (45 M$).
Ces niveaux de valorisations s’expliquent en grande partie par les torrents de capitaux que les fonds d’investissements et les capitaux risqueurs déversent à nouveau sur les valeurs technologiques à fort potentiel, explique le New York Times. Au point que certains commencent à se demander si ces opérations ne sont pas révélatrices d’une nouvelle bulle spéculative.