Le rapprochement avec Osiatis a été positif pour Econocom qui réalise un chiffre d’affaires de 1,77 milliards d’euros, en progression de 15%. Consolidé dans les comptes depuis le 1er septembre, l’intégrateur a contribué au chiffre d’affaires à hauteur de 121 millions d’euros.


Le reste de l’augmentation – soit 113 millions d’euros – provient de la croissance organique (+3,5%).
A 88,80 millions d’euros, le résultat opérationnel progresse de 20% en données publiées et de 16% à périmètre comparable. Il bénéficie lui aussi de l’apport d’Osiatis, supérieur à 9 millions d’euros
Les actions d’intégration et de transformation initiées dans le cadre du plan stratégique et de l’acquisition d’Osiatis pèsent toutefois sur le bénéfice net qui recule de 7% à 44,1 millions d’euros.
Le résultat net récurrent par action, retraité des éléments exceptionnels, atteint 0,57 euros par action contre 0,50 euros un an plus tôt , en progression de 14%.

 » L’exercice 2013 illustre le succès de notre stratégie de croissance mixte. Nous avons engagé notre ambitieux plan Mutation 2017 et accéléré nos investissements dans le domaine du digital, nouveau continent à conquérir. Nous avons dans le même temps réussi l’acquisition structurante d’Osiatis et confirmé le potentiel important de création de valeur né de cette opération de rapprochement « , commente le président de la SSII franco-belge, Jean-Louis Bouchard.

Cap sur le digital

Engagé il y a un an, le plan de mutation prévoit à l’horizon un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros pour un résultat opérationnel courant de 150 millions d’euros. L’acquisition d’Ositais s’inscrivait comme une étape majeure dans ce développement. La création le mois dernier, en partenariat avec Georges Croix, de Digital Dimension, un opérateur cloud dédié aux solutions de communication et de front office en mode Pay per use, en est une autre.

L’année 2014 sera consacrée prioritairement à l’intégration d’Osiatis et à la transformation des activités de services du groupe. Ce dernier poursuivra en parallèle ses investissements dans le domaine du digital, notamment autour de ses solutions dédiées aux Smart Objects (objets intelligents) et aux offres cloud.

Jean-Louis Bouchard s’attend à un chiffre d’affaires 2014 supérieur à 2,0 milliards d’euros et un résultat opérationnel courant de plus de 100 millions d’euros, en légère progression à périmètre comparable. Les fonds propres du groupe s’élevaient au 31 décembre à 260 millions d’euros pour un endettement financier net de 39 millions d’euros.