Société spécialisée dans l’optimisation des équipements télécoms, Consotel propose désormais ses outils en mode SaaS par le canal de la vente indirecte. Rencontre avec son directeur associé, Vincent Michel.
Channelnews : Pouvez-vous nous présenter Consotel ?
Vincent Michel: L’entreprise a été créée en 2000 par des professionnels des télécoms, experts en benchmark et en audit. Nous proposons des missions de conseil aux grands comptes afin d’aider ces derniers à maîtriser et à réduire leurs coûts télécoms. Nous réalisons des audits opérationnels basés sur l’analyse de leurs factures. A partir de là, nous proposons un certain nombre de pistes et, si le client le souhaite, de l’assistance pour mettre en oeuvre nos recommandations. Nous sommes rémunérés à la performance, c’est à dire que nous touchons une commission sur les économies réalisées.
C’est une activité qui représente toujours une part importante de notre chiffre d’affaires. Nous comptons d’ailleurs parmi nos clients 60% des entreprises du CAC 40. Cependant, il ne s’agit pas d’un revenu récurrent. Pour asseoir une partie de notre chiffre d’affaires sur quelque chose de plus stable, nous mettons désormais à disposition en mode SaaS les outils de TEM (ndlr : (Telecom Expense Management) que nous avons développé pour nos consultants, notamment ConsoView. Cela va de la dématérialisation et de l’extraction des données issues de la facture ou des routeurs jusqu’à l’édition de tableaux de bord, de rapports en passant par des requêtes sur certains produits ou certaines filiales du client pour refacturation interne. Nous avons également établi des passerelles avec certains ERP. Nos outils s’adressent aux DSI, aux directeurs financiers, aux contrôleurs de gestion…
Nous avons également développé des outils de gestion des actifs, du parc d’équipements mobiles. Nous proposons ainsi des workflows qui prennent en compte tous les paramètres utiles. Qui va passer commande des équipements ? Qui s’occupe des abonnements ? Qui valide ? L’application permet aussi de suivre la livraison, prend en charge le SAV, s’occupe de l’affectation etc.
Il me paraît important de préciser que nous consacrons la moitié de notre chiffre d’affaires et de nos effectifs à la R&D.
Qui sont vos partenaires ?
Vincent Michel: Il s’agit de sociétés de conseil qui proposent des prestations de TEM, avec ou sans nos outils, et d’opérateurs. Aujourd’hui nous souhaitions axer la croissance de notre activité Logiciels sur la création d’un réseau de vente indirecte et sur l’ouverture à l’international.
Nous nous intéressons au marché des grosses PME équipées de 400 à 500 lignes mobiles. Nous regardons pour cela du côté des intégrateurs et des distributeurs de mobiles. On peut également proposer des prestations de conseil qui peuvent facilement être industrialisées.
Vous évoquez une ouverture à l’international. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Vincent Michel: Cette ouverture concerne nos outils et non nos offres de conseil car il y a de nombreuses barrières, notamment en ce qui concerne les formats de facturation. Nous avons déjà signé des accords de partenariat exclusifs au Benelux, en Espagne et au Royaume-Uni.
Nous répondons également à certaines demandes de sociétés qui souhaitent étendre les produits quelles utilisent à leurs filiales étrangères.
Des projets dans l’immédiat ?
Vincent Michel: Cette rentrée 2010 marque la sortie d’une nouvelle version majeure de ConsoView qui prend en compte les besoins et des remarques de nos clients. Pour fêter nos dix ans nous avons également travaillé sur une nouvelle identité visuelle et effectué une refonte totale de notre site Internet, afin de simplifier la présentation de nos offres.