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En août 2009, VMware annonçait le rachat de SpringSource, société pilotant le développement du framework Java Spring. De quoi lui fournir un middleware Java complet ainsi que le framework Java le plus populaire au monde, le tout avec une vaste gamme d’outils de développements et de gestion de la performance applicative. Bref, de quoi affronter les grands frameworks applicatifs tels que Windows .Net, de Microsoft, notamment. A tel que nous nous interrogions alors : VMware s’imagine-t-il en Microsoft 2.0 ?

En avril dernier, l’éditeur a poussé la démarche un peu plus loin, en s’associant à Salesforce.com pour lancer VMForce, une plateforme en nuage visant à élargir le spectre des applications catapultables dans le nuage Salesforce. C’est donc sans trop de surprise que Paul Maritz, PDG de VMware, a profité de la grand messe annuelle de l’éditeur pour préciser les lignes de sa stratégie : dans la cale, la partie infrastructure, avec vCenter et vCloud; en haut, tout ce qui touche à l’utilisateur final et au SaaS; au milieu, le PaaS (Platform as a Service). Avec, pour ce volet, une plateforme de déploiement d’applications pour nuages privés s’appuyant sur Spring, pour les applications Java, sur Hyperic pour l’administration et la supervision, et sur vFabric pour le middleware.

vFabric regroupe notamment GemFire pour les bases de données – qui devrait bientôt supporter les requêtes SQL -, Rabbit/MQ pour les échanges entre applications, ou encore tcserver pour la partie serveur J2EE. Et Sylvain Siou, directeur technique de VMware France, de préciser que «vFabric n’est pas exclusif de Spring» et a vocation «a être aussi ouvert que possible. Nous prévoyons des efforts de recherche et développement à cette fin.» De quoi expliquer les rumeurs – non concrétisées à ce jour – de rachat d’EngineYard ? Pour mémoire EngineYard propose un service de déploiement d’application Ruby on Rails en cloud public, mais aussi une plateforme de cloud privé équivalente.

Bref, la stratégie cloud de VMware commence sérieusement à prendre forme depuis le lancement, fin août 2009, de Cloud Foundry. Il s’agissait alors de proposer une offre de cloud public ouverte – s’exécutant dans Amazon EC2 -, alors que désormais, vFabric doit permettre les déploiements internes (ou au sein de cloud hybrides), sur la base des mêmes composants techniques.

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