Le constructeur allemand de clients légers compte depuis peu un bureau commercial en France animé par une équipe de quatre personnes. Son ambition : s’imposer comme le numéro trois du marché.


Igel met le paquet pour conquérir la place qui lui revient en France. Numéro trois européen du marché des clients légers derrière Wyse/Dell et HP, mais marginal en France, le constructeur allemand Igel a récemment ouvert son premier bureau commercial dans l’hexagone. Installé à La Défense (92), celui-ci est animé par une équipe de quatre personnes : Thomas Pernodet, ex-responsable des ventes grands comptes de Wyse, en assure la direction, Raphaël Bouillaguet, l’avant-vente et Sébastien Besnard, la direction des ventes channel. Un poste que l’intéressé occupe depuis deux ans mais qui était jusque-là basé en Allemagne.

Désormais au complet, Igel France s’attache à renforcer son réseau de distribution et sa visibilité. Ayant hérité d’une dizaine de partenaires d’A2L qui représentait la marque en France depuis trois ans (parmi lesquels les deux principaux sont Cis Valley et Terra7), Igel entend doubler le nombre de partenaires autorisés d’ici à la fin de l’année et le tripler d’ici un an. Le constructeur vient notamment d’obtenir son référencement chez Computacenter et est en cours de validation chez Econocom et SCC.

Il vient également d’obtenir l’appui des grossistes ETC et Best’Ware (tous deux filiales du groupe SDG), qui vont l’aider à développer son assise, notamment auprès des partenaires Citrix, Microsoft et VMware pour le premier et IBM pour le second. 90% des ventes de clients légers sont en effets rattachées aux environnements de ces quatre grands faiseurs.

Igel France participera au Best’Ware Event (le 11 octobre), au salon Cloud IT (les 23, 24 et 25 octobre), ainsi qu’au VMworld et au Citrix Synergy tous deux prévus à Barcelone en octobre.

Igel mise sur ses trois points forts traditionnels pour s’imposer : la richesse de son OS Linux embarqué (qui représente 70% de ses ventes), sa console d’administration (réputée simple d’utilisation) et son logiciel UDC (Universal Desktop Converter), qui permet de recycler les vieux PC en clients légers (avec tous ses avantages en termes d’administration) pour 29 à 70 €.

Selon les chiffres IDC fournis par Igel, le marché hexagonal du client léger a progressé de 14% en volumes l’année dernière à 170.000 unités (+7% en valeur selon ses propres estimations). Représentant actuellement moins de 1% des ventes en France, Igel revendique 13% de parts de marché en Europe et plus de 30% en Allemagne où il occupe la place de leader.