L’équipementier a confirmé la suppression de 1.500 à 2.000 postes dans le monde. Sa filiale Scientific Atlanta Europe se sépare de 160 personnes. On ignore si la France sera touchée.
Après Nortel, voilà que Cisco à son tour annonce des licenciements. Ou plutôt confirme les propos que son PDG John Chambers, avait lancé au début du mois. Ce dernier avait alors parlé d’un ajustement aux conditions du marché nécessitant le départ de 1.500 à 2.000 employés, ce qui représente jusqu’à 3% des effectifs de la société dans le monde. Le plan divulgué hier, qui reprend ces chiffres, fait état de la suppression de plusieurs centaines de postes aux États-Unis, le siège de San José contribuant à ce dégraissage à hauteur de 250 personnes.
Le reste – ce qui représente jusqu’à un millier d’emplois – serait retranché des effectifs mondiaux. On ne sait pas si le départ forcé de 160 collaborateurs du siège de la filiale belge Scientific Atlanta Europe, annoncé par la presse belge, est compris dans cette cure d’amaigrissement. Et dans l’Hexagone ? RAS si l’on en croit Cisco France. « Pour le moment il n’y a pas d’impact », nous a-t-on sobrement déclaré.
Cette mauvaise nouvelle n’est peut être pas la dernière pour le personnel de l’équipementier puisque John Chambers n’avait pas caché qu’en cas de dégradation importante on devait s’attendre à une nouvelle vague de licenciements qui concernerait au moins 10% des effectifs, soit au bas mot 7.000 personnes.