Le site d’Altis Semiconductor de Corbeil-Essonnes est toujours paralysé (et le restera au moins jusqu’à jeudi) par une grève illimitée suivie par la quasi-totalité de ses 1.200 salariés. Ceux-ci réclament de meilleures conditions de départ pour les 400 devant quitter l’entreprise dans le cadre du plan de cession annoncé par la direction.

 

Ils ont d’ores et déjà obtenu un dédommagement forfaitaire supplémentaire de 20.000 € par personne mais réclament encore une amélioration des indemnisations indexées sur l’ancienneté. Ils attendent aussi des avancées sur les mesures d’accompagnement des salariés en fin de carrière et surtout des garanties sociales pour les salariés qui restent.

 

Par ailleurs, la direction a annoncé mardi que la reprise de l’entreprise, programmée pour le 30 juin était repoussée sine die. L’investisseur proche de Serge Dassault, le maire UMP de Corbeil-Essonnes (récemment invalidé), qui devait apporter une partie des fonds nécessaires à l’opération, ne serait plus candidat.