Actebis remet à jour le guide du crédit qu’il avait publié il y a deux ans. Il y décrit une dizaine de solutions alternatives au traditionnel crédit inter-entreprise, notamment son fameux encours parachute.

 

Le grossiste généraliste vient de publier un document de 21 pages à destination de ses clients mais aussi à usage interne récapitulant les différentes solutions d’encours et de moyens de paiements à leur disposition. Un document que le grossiste avait déjà publié il y a deux ans mais qu’il a décidé de mettre à jour et d’enrichir dans le cadre de la crise du crédit qui sévit actuellement dans le channel.

 

« A l’heure où le crédit inter-entreprise, qui finançait 70% des transactions, se réduit comme peau de chagrin, nous devons faire preuve d’imagination pour empêcher que le business ne se bloque », justifie Ivan Renaudin, patron d’Actebis France.

 

Le grossiste y présente une dizaine de solutions parmi lesquelles l’endossement, la traite avalisée, le dépôt de garantie ou la délégation de paiement. Chaque solution fait l’objet d’une description détaillée de son principe, de ses modalités d’accès, de ses bénéfices et des situations dans lesquelles elle est la plus indiquée. Deux nouvelles solutions, dont nous avions eu l’occasion de nous faire l’echo au moment de leur lancement, y font leur apparition : l’encours Mezzanine et l’encours parachute.

 

Toshiba participe au financement des encours mezzanine

 

Le premier est une formule d’encours complémentaire financée en partie par les fournisseurs lancée en janvier dernier. Ses premiers supporters, HP et Microsoft, viennent d’être rejoints par Toshiba. Et une quatrième marque devrait prochainement rejoindre le dispositif.

 

L’encours parachute s’adresse aux clients dont l’encours est nul. Il leur permet de bénéficier d’un crédit de 5.000 € jusqu’au 30 juin, moyennant le paiement d’une cotisation de 150 €. Un dispositif qui compterait déjà une centaine d’adhérents mais qui « devrait prendre son essor à partir de la mi-mai lorsque les résiliations massives de crédit que les assureurs ont déclenchées en février, prendront leur effet », estime Ivan Renaudin.

 

Selon ce dernier, ces nouvelles solutions alternatives sont de loin les plus appréciées de ses clients. Viennent ensuite les traditionnelles formules de délégation de paiement et de compte rémunéré. système m, elle permet à des centaines de revendeurs de bénéficier de quelques milliers d’euros supplémentaires.