Databricks vient de boucler une levée de 4 milliards de dollars en série L portant sa valorisation à 134 milliards de dollars. Celle-ci a plus que doublé en 2025. Après une levée de 10 milliards de dollars en janvier, elle avait déjà atteint 62 milliards de dollars puis franchit la barre des 100 milliards de dollars après une levée de 1 milliard de dollars en août.

Le nouveau tour de table a été mené par Insight Partners, Fidelity Management et JP Morgan. La liste des investisseurs est longue et inclut notamment Andreessen Horowitz, BlackRock, Blackstone, Coatue, GIC, MGX, NEA ou encore le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario.

Databricks révèle pour l’occasion que ses revenus annualisés dépassent désormais 4,8 milliards de dollars, en hausse de plus de 55% sur un an. Les activités liées à l’entreposage de données et à l’IA représentent chacune plus d’un milliard de dollars de revenus annualisés. L’entreprise a dégagé par ailleurs un flux de trésorerie disponible positif sur les douze derniers mois.

Databricks entend utiliser ces nouveaux capitaux pour accélérer le développement de ses principaux produits, en particulier Lakebase, sa base de données Postgres serverless optimisée pour l’IA ; Databricks Apps, son studio de création d’applications de données et d’IA ; et Agent Bricks, sa plateforme de création d’agents IA.

« Les entreprises réinventent rapidement la manière dont elles conçoivent des applications intelligentes, et la convergence de l’IA générative avec de nouveaux paradigmes de programmation ouvre la voie à des charges de travail entièrement inédites », commente dans un communiqué Ali Ghodsi, cofondateur et PDG de Databricks (photo). « Grâce à cet investissement, nous renforçons notre engagement à aider chaque organisation à innover grâce à l’IA sur ses propres données. »

L’entreprise ajoute que cette levée servira aussi à offrir de la liquidité à ses salariés et à soutenir de futures acquisitions dans l’IA, ainsi qu’un renforcement de sa recherche. Malgré cette levée massive de capitaux, Ali Ghodsi a déclaré enfin ne pas exclure une introduction en bourse en 2026.