Un million d’utilisateurs âgés en moyenne de 34 ans, 15.000 organisation utilisatrices dans 90 pays dont 80% des entreprises du CAC 40 (autant que Google et Microsoft réunis), c’est ce que revendique Oodrive.

La société créée en 2000 est par ailleurs classée 43ème de la 5ème édition du Panorama « Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français », publié par Ernst & Young et Syntec Numérique. C’est une progession de 7 rangs par rapport à 2014.

Comment le spécialiste du partage de fichiers en mode SaaS parvient-il à s’imposer face à Google et Microsoft ?

Notamment grâce à une verticalisation qui lui permet de cibler des métiers spécifiques au sein des grands groupes a expliqué Edouard de Rémur, co-fondateur de la société à nos confrères de JDN. Pour séduire les entreprises du CAC 40 l’éditeur a opté pour la personnalisation. « A ce niveau, tous nos contrats sont conçus et négociés de manière spécifique, en matière de SLA, de pénalité, d’audit… ».

Pour conserver son aura auprès des grands comptes, Oodrive envisage notamment de bâtir des clouds dédiés qui pourraient être partagés entre plusieurs entreprises ayant les mêmes exigences en matière d’infrastructures et de sécurité.

En 2014 Oodrive a réalisé un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros pour 280 salariés. Son objectif est désormais d’atteindre en 2017 le cap des 60 millions d’euros, dont 40% par croissance externe.