Même les équipementiers chinois ne sont pas à l’abri de la crise. ZTE – qui avait connu un troisième trimestre 2011 catastrophique – vient en effet de faire savoir qu’il s’attendait à une perte comprise entre 2,5

milliards de yuans (300 millions d’euros) et 2,9 milliards de yuans (347 millions d’euros) pour l’ensemble de l’année 2012, contre un bénéfice de 2,05 milliards de yuans (245 millions d’euros) en 2011. En cause : le non-renouvellement de certains contrats mais aussi du retard pris dans la réalisation de certains projets internationaux. La société est par ailleurs pénalisée par les faibles marges et les ristournes consenties pour emporter des affaires sur certains marchés, notamment la Chine et les pays émergents.

ZTE affirme dans un communiqué que son chiffre d’affaires annuel a légèrement baissé, sans plus de précisions. Le fabricant explique par ailleurs, toujours sans communiquer de chiffres précis, que son résultat opérationnel s’est contracté de 18% au cours du quatrième trimestre par rapport au trois derniers mois de 2011.

La cession de 81% du capital de Shenzhen ZTE NetView Technology pour 1,3 milliards de yuans (155 millions d’euros) au fonds asiatique Unitas Capital, devrait permettre au fabricant chinois de renouer avec la profitabilité au premier trimestre.

ZTE– qui devrait lancer un smartphone sous Firefox dans le courant de cette année – s’active par ailleurs sur le marché des mobiles haut de gamme (Nubia Z5, Grand S) offrant de meilleures marges.

L’action du fabricant a perdu 46% de sa valeur en 2012.