Selon Reuters,  les investisseurs d’Oracle ont été quelque peu désorientés en apprenant que le fonds d’investissement Berkshire Hathaway de Warren Buffet a vendu au quatrième trimestre 2018 sa participation de 2,13 milliards de dollars dans Oracle. Il est en effet assez rare que « l’oracle d’Omaha », qui détient quelquefois des participations dans des entreprises pendant plusieurs décennies, se débarrasse aussi rapidement d’un paquet d’actions.

S’exprimant sur la chaîne de télévision CNBC, le milliardaire a expliqué que son investissement infructueux dans IBM lui avait permis de déterminer que l’entreprise Oracle, «n’était pas pour lui », bien que Larry Ellison ait accompli un « travail fantastique ». « Après avoir commencé à l’acheter, j’ai senti que je ne comprenais toujours pas cette entreprise », a-t-il déclaré. « En particulier après mon expérience avec IBM, je ne pense pas comprendre exactement où va le cloud. »

L’Oracle d’Omaha est le surnom que ses admirateurs lui ont donné. Son conglomérat est en effet basé à Omaha, dans le Nebraska.

Berkshire Hathaway a clôturé l’année 2018 avec un portefeuille d’action d’une valeur de 172,8 milliards de dollars, dont 40,3 milliards de dollars investis dans Apple, que Warren Buffett considère davantage comme une entreprise de consommation.

Selon l’investisseur, ce total pourrait encore augmenter cette année car il est devenu difficile d’acheter des sociétés entières pour compléter son portefeuille riche de plus de 90 entreprises. Il est notamment propriétaire des batteries Duracell, de l’éditeur mondial de communiqués de presse Business Wire, des chemins de fer Burlington Northern Santa Fe ou de l’assureur automobile Geico.

Malgré une perte de 25,39 milliards de dollars au quatrième trimestre, la trésorerie de la société atteignait en fin d’année 112 milliards de dollars.