La glissage du titre Facebook, dont le cours a été quasiment divisé par deux depuis son introduction en mai, commence à faire des remous à Wall Street. Certains n’hésitent plus à suggérer le départ du patron-fondateur , Mark Zuckerberg, au motif qu’il n’aurait pas les reins assez solides pour piloter une entreprise cotée.

Pourtant, les fondamentaux de l’entreprise n’ont pas changé depuis son introduction, remarque L’Expansion, qui concède que la seule erreur de Zuckerberg aura été d’enterriner un prix d’introduction excessivement surévalué. De fait, 50 milliars de dollars de valorisation ont déjà été effacés et la correction pourrait ne pas s’arrêter là.

C’est en tout cas ce qu’anticipe Georges Ugeux, un banquier d’affaires new-yorkais, sur son blog. Après avoir remarqué que ceux qui ont acheté lors de la première séance de cotation n’ont pas perdu 50% mais 55% de leur investissement, il souligne que 70% des 2 milliards d’actions Facebook n’ont pas encore accès au marché. La plus grande partie sera libérée en novembre et pourrait peser lourdement sur le cours.

En tout état de cause, les différents commentateurs n’ont pas manqué de remarquer que le départ de Zuckerberg de son poste est peu probable dans la mesure où, en tant que principal actionnaire de Facebook et détenteur de 57% des droits de vote, il reste le seul maître à bord.