La lutte entre les grands acteurs du cloud (Amazon, Microsoft, Google) qui proposent du stockage gratuit a fait au moins une victime aux Etats-Unis : Nirvanix. Basée à San Diego, la société américaine

spécialisée dans le stockage en ligne, vient en effet de déposer son bilan malgré une levée de fonds de 25 millions de dollars réalisée en mai dernier sous la houlette de Khosla Ventures et à laquelle participait Intel Capital.

Rien ne laissait présager une telle déroute, d’autant que Nirvanix, fondée en 1998 sous le nom de Streamload, est un pionnier du cloud. Rien, à part tout de même une valse des CEO constatée au cours des derniers mois. Le premier d’entre eux à quitter la société fut Scott Genereux parti chez Oracle pour s’occuper de la stratégie hardware.

Quoi qu’il en soit, la déconfiture de l’entreprise plonge ses partenaires dans une véritable mouise. Nirvanix vient en effet de leur faire savoir que le service allait s’arrêter dans deux semaines. Difficile de se retourner aussi rapidement comme l’a expliqué à CRN, un de ces partenaires.  » Quant on a, disons un petaoctet de data dans le cloud, il n’est pas facile de l’en retirer. »

Parmi ces partenaires bien chagrinés il en est un de taille : IBM. La firme d’Armonk  a en effet inclu le stockage de Nirvanix dans son portefeuille de solutions SmartCloud Enterprise.  

La déroute de Nirvanix est un signal négatif envoyé au secteur du cloud computing, aux Etats-Unis. et ailleurs dans le monde. Gageons qu’il y aura un  » avant  » et un  » après  » Nirvanix.