Poussé par son nouveau propriétaire, un fonds d’investissements qui a pris le contrôle de la société en 2014, l’intégrateur d’infrastructures spécialisé dans le calcul hautes performances d’origine allemande, s’est engagé dans un plan de développement volontariste qui doit l’amener à doubler son chiffre d’affaires à moyen terme. Un objectif auquel est également soumise sa filiale française.
Après étude de plusieurs dossiers de croissance externe qui n’ont pas abouti, celle-ci a décidé de miser sur la croissance interne pour atteindre le seuil des 10 M€ de chiffre d’affaires qui lui a été imparti. Sous la houlette de son country manager Vincent Pleger, Transtec France se prépare donc à recruter dans les mois qui viennent plusieurs spécialistes du HPC (High Performance Computing) de profil tant commercial que technique. Son effectif pourrait ainsi remonter rapidement de cinq à sept personnes, voire huit ou neuf.
Pour soutenir son développement, Transtec mise, outre les recrutements, sur l’entrée en lice de nouveaux clients. Porté jusqu’ici par les universités et les labos de recherche publics, le marché français du HPC attire désormais des entreprises industrielles pour des projets de simulation, de visualisation et, probablement bientôt, d’analyse de grands volumes de données. Transtec leur propose toute une gamme de serveurs et de solutions de stockage de sa conception.
Transtec devrait aussi pouvoir compter sur la croissance de son activité de revente d’infrastructures. Son portfolio s’est récemment étoffé avec la signature d’un contrat de distribution avec Huawei portant non seulement sur son offre de stockage unifié, mais également ses serveurs et ses switches réseau. L’intégrateur démarre également des relations avec Red Hat dans le domaine du stockage objet Ceph. Ces marques s’ajoutent à ses partenaires historiques tels que IBM/Lenovo, Panasas, Mellanox, Intel, Datacore ou Nexenta.