Les entreprises choisissent encore majoritairement les opérateurs historiques, mais la tendance est en train de s’inverser, surtout pour les grandes entreprises, selon le cabinet d’études Comm’back.

 

Le cabinet d’études Comm’back publie une études relative à l’équipement des entreprises en téléphonie. Celles-ci choisissent encore majoritairement les opérateurs historiques. Ainsi, les filiales du groupe France Télécom dominent les marchés de la téléphonie mobile (58% de parts de marché), de la téléphonie fixe (74%) et des FAI (70%). Viennent ensuite les opérateurs issus du groupe Neuf-Cegetel.

Cependant, les projets des entreprises françaises en matière de téléphonie ont progressé de 38% si l’on compare les observations réalisées entre janvier et mai 2008 avec celles de 2007 sur la même période. Parmi les premiers projets cités, figurent le changement d’opérateur fixe (+111%), le changement d’opérateur de téléphonie mobile (+77%) et les couplages téléphonie et informatique (+60%)

En parallèle, Comm’back note que la pénétration des nouveaux opérateurs est d’autant plus importante que l’entreprise considérée est grande. Les filiales de France Télécom voient leur part de marché décroître pour tomber à moins de 50% pour les entreprises de plus de 1000 salariés. Les autres opérateurs (Alice, Free, Verizon) avoisinent au contraire les 20% de parts de marché sur les entreprises de plus de 500 salariés.