Il est important de se démarquer de la concurrence. Celle-ci est rude, non ?


Stéphane Gaillard : Il y a une très large concurrence sur tous les segments où nous sommes présents. Cependant, nous sommes leaders sur la plupart de ces segments. Prenons l’exemple de la sauvegarde des données dans le secteur de la santé, un marché qui connaît une expansion considérable. La concurrence est très atomisée. Il y a en tout une quinzaine d’offreurs plus ou moins importants et une multitude d’offreurs plus exotiques. La part de marché de Symantec est de 44% tandis que le second est à 15%. Cela ne nous empêche pas d’innover et d’investir pour conserver ce leadership. Nous avons d’ailleurs toujours une bonne longueur d’avance sur nos concurrents. Un autre exemple : nous avons 28% de part de marché pour ce qui concerne l’archivage des e-mails.


Quelles sont les demandes des clients qui se développent ?


Stéphane Gaillard : On assiste à une croissance annuelle de l’ordre de 100% pour tout ce qui concerne le « data lost ». Nous avons développé des solutions afin que les données ne quittent une entreprise, que ce soit via un CD, une clé USB ou des e mails. C’est vraiment un marché qui va exploser avant d’arriver à maturité. C’est d’ailleurs quelque chose qui s’intègre bien avec nos autres solutions. On peut par exemple vérifier que les données qui sont sauvegardées ont de bonnes raisons de se trouver sur un serveur de stockage.

Nous avons également réalisé une étude sur le degré de préparation des entreprises du « smart et medium business » à un désastre informatique. On s’est aperçu que ces entreprises ne sauvegardent que 70% de leurs données. Il y a donc un potentiel très important. D’autre part, si 98% de ces entreprise ont un antivirus et 84% d’entre elles un pare-feu, cela ne concerne pas la totalité de leurs salariés. La situation est encore plus dramatique pour ce qui concerne les plans de reprise d’activité. Près de 55% des entreprises du SMB n’ont pas de réel PRA. Beaucoup en ont un sur papier, pour faire plaisir à leurs actionnaires, mais il est loin d’être efficient. Cela est d’autant plus grave qu’aujourd’hui dans une entreprise l’utilisateur n’est plus uniquement un employé. Cela peut être un client, un revendeur, un sous-traitant.

Il faut également savoir que la plupart des plans qui existent n’ont jamais été testés. Et à peine 12% des sociétés du SMB font un backup quotidien, la majorité se satisfaisant d’un backup mensuel. On se trouve donc avec des données qui ne sont pas à jour. Un dernier point : beaucoup de sociétés ne font pas évoluer leur volume de stockage. Or, si elles avaient 2 téraoctets il y a 2 ans, il est fort probable qu’aujourd’hui elles en ont 5 ou 6.

 

Que leur proposez-vous pour y remédier ?

Stéphane Gaillard : Autant les grandes entreprises – pas toutes cependant ? peuvent se sentir prêtes, autant les PME risquent la catastrophe en repoussant leur PRA au lendemain. C’est pourquoi nous décidé d’aider les petites entreprises ne disposant pas d’un informaticien à réaliser leurs sauvegardes en lançant Backup Exec System Recovery 2010.

C’est une solution simple, d’un coût raisonnable permettant notamment la restauration de leurs données sur n’importe quel serveur physique ou virtuel. C’est une solution intéressant pour nos revendeurs car elle permet de proposer à leurs clients des serveurs virtualisés. Nous allons présenter tout cela à l’occasion du tour de France Pro’Connect 2010 que nous allons réaliser à la fin du mois de janvier et qui comportera aussi bien des exposés magistraux que des ateliers thématiques.

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