Microsoft va passer son effectif à la paille de fer avec 18.000 suppressions d’emploi annoncées sur un total de 127.000 salariés, soit 14% de l’effectif. C’est deux fois plus que ce à quoi s’attendaient les analystes

dans les premières estimations qui avaient circulé ces derniers jours. C’est la division services et devices, à laquelle ont été rattachés les 30.000 salariés hérités du rachat à 7,2 Milliards de dollars de Nokia, qui devrait être la plus durement touchée avec 12.500 suppressions d’emploi.

« Nous allons simplifier la manière dont nous travaillons de façon à induire une plus grande responsabilisation, devenir plus agile et aller plus vite. Nous prévoyons d’avoir moins de couches de management à la fois vertical et horizontal, de manière à accélérer les flux d’informations et les prises de décision », a indiqué Satya Nadella, le PDG de l’entreprise dans un mail envoyé ce matin aux salariés.

L’impact des suppressions d’emploi sur la filiale française de Microsoft n’a pas été précisé. Celle-ci devrait vraisemblablement être épargnée par le plus gros des suppressions, celles affectant la division services et devices, qui n’est pas représentée en tant que telle en France. La cinquantaine de salariés français issus de Nokia (dont l’intégration à Microsoft France n’est pas encore effective) pourrait en revanche être visée. Reste à savoir comment seront réparties les 5.500 suppressions d’emploi restantes (plus de 5% de l’effectif hors Nokia) dans les autres divisions et filiales du groupe.