Le quatrième trimestre fut plutôt bénéfique à Bull. Le constructeur a dégagé un chiffre d’affaires de 421,8 millions d’euros, en croissance de 6,4 %.  La croissance organique est de 5,1%.

 

L’activité a été portée par le dynamisme des mainframes propriétaires et par les offres de stockage sécurisé ainsi que par la forte croissance des solutions de sécurité. En revanche, la branche Business Integration Solutions affiche une baisse de 9,8%.

Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires progresse de 4,6% à 1,301 milliard d’euros. La France bénéficie d’une croissance de 3,6% à 726,5 millions d’euros. De son côté, l’EBIT fait un bond de 23% à 43,7 millions d’euros.

Le résultat opérationnel s’établit à 5,4 millions d’euros, comparé à 24,6 millions d’euros en 2010. Cette forte baisse s’explique principalement par une charge de 34,5 millions d’euros liée à des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles constatés lors de l’achat du groupe Amesys. Il est également impacté par une charge de 15,8 millions d’euros liée aux départs transactionnels.

Le résultat net (part du Groupe) est une perte de 16,5 millions d’euros, à comparer à un profit de 6,5 millions d’euros en 2010. Il est marqué par de nouvelles dispositions fiscales qui se traduisent notamment par une charge d’impôt de 10,9 millions d’euros.

« La mise en place de notre plan stratégique BullWay porte ses fruits et permet à Bull de confirmer ses objectifs à moyen terme, malgré le contexte mondial incertain. L’excellence technologique du groupe et de ses équipes s’est illustrée cette année avec l’installation de deux supercalculateurs pétaflopique sur deux continents dans des délais record, performance unique au monde en 2011. Le groupe a les ressources pour accélérer son développement en améliorant les synergies entre ses expertises », commente le PDG de l’entreprise Philippe Vannier, dans un communiqué.

Le groupe, qui a accueilli un millier de nouveaux collaborateurs en 2011, confirme qu’il va recruter un nombre similaire de personnes en 2012, dont 500 en France. Les autres recrutements importants concernent la Pologne (150 personnes) et le Brésil (100 personnes).