Pascal Chavernac, cogérant du Groupe Resadia fait le bilan de l’année dernière, évoque 2010 et fait part de son souhait de recruter de nouveaux associés. Une volonté qui explique sa présence à IT Partners.


Comment s’est déroulée l’année 2009 pour Resadia ?


Pascal Chavernac : On n’a pas les chiffres définitifs des diverses entités dont certaines terminent leur exercice le 31 décembre et d’autres au 31 mars. Toutefois, lorsqu’on fait la synthèse des 38 sociétés du groupe, on constate que l’année n’a pas bien commencé mais qu’elle a bien fini avec des prises d’ordres importantes. Après un certain attentisme, les clients ont été obligés de renouveler leurs demandes de prestations et la commande de certains matériels.


Comment s’annonce 2010 ?


Pascal Chavernac : L’année 2010 s’annonce bien pour ce qui touche les nouvelles technologies, notamment la vidéoconférence. Notre partenaire LifeSize, propose un système haute définition pour un prix très intéressant. Le marché réagit bien car il y a une adéquation entre le désir de faire des économies de frais généraux et un acte écologique. La vidéoconférence permet aujourd’hui de travailler à distance comme si l’on était en présence de ses interlocuteurs.

D’autre part, la convergence entre les activités data d’Aredia et les compétences télécoms de Resatis nous permettent de gagner des contrats d’envergure.

Aujourd’hui le groupe – j’insiste sur la notion de groupe qui correspond à une volonté bien arrêtée et à une réalité bien définie – souhaite avoir une couverture géographique sur la France entière.

Nous souhaitons passer de 147 à 200 points de présence avec des compétences techniques supplémentaires. Il nous manque par exemple encore des compétences dans les datacenters, le cloud computing et le SaaS.

Résadia est une force omniprésente mais trop peu de gens connaissent notre capacité à fédérer les compétences. Un seul numéro d’appel nous permet d’intervenir à Marseille, à Metz ou à Paris. Avec près de 5.000 collaborateurs, nous avons les mêmes capacités qu’un Spie ou qu’un Capgemini, mais avec la souplesse d’une petite PME.

 

Vous participez donc à IT Partners pour recruter ?


Pascal Chavernac : Oui. IT Partners nous permet de mieux nous faire connaître. Il y a aujourd’hui 13.000 ou 14.000 sociétés informatiques en France. Notre participation doit montrer notre capacité à intégrer les nouveaux venus à travers des conventions d’association.

A certains endroits nous avons une couverture plus télécoms, à d’autres plus informatique. Ainsi en Aquitaine nous n’avons pas assez d’associés opérant dans le secteur informatique.

Il y a également des régions où nous sommes absents ou peu présents, comme c’est le cas en Bretagne, en Normandie et dans le Nord. La cinquantaine de points de présence qui nous manquent nous permettraient de mieux mailler le territoire afin de ne pas avoir un client à plus de 100 km d’un point de vente.

D’autre part, aujourd’hui, l’intégration est un domaine très technophile, ce qui nous oblige à avoir des personnes très qualifiées.