Econocom vient de créer un centre de compétences multimédia. Philippe Goullioud, directeur général de l’activité Products and Solutions France, nous en explique les objectifs.


Channelnews : Pourquoi avoir créé un centre de compétences multimédia ?


Philippe Goullioud : La convergence numérique fait que le monde de l’audiovisuel – notamment les bornes tactiles et les tableaux interactifs – arrivent dans les entreprises sous la gouvernance des directeurs informatiques. Ceux-ci nous disent « J’hérite de ces produits. Connaissez-vous ces équipements, leurs protocoles etc. ». Prenons l’exemple de la vidéosurveillance. Une caméra capte l’image sous la forme d’un signal numérique qui est ensuite stocké et géré par un PC. Cela devient donc un problème informatique.

Nous avons rapidement connu le succès. Aujourd’hui, le centre compte un spécialiste mais en comptera plusieurs à terme. Nous avons même remporté quelques belles affaires, notamment avec une grande banque qui a commandé 800 bornes interactives et avec le conseil général de Vendée, qui nous a demandé de déployer plus de 850 vidéoprojecteurs  numériques interactifs Heureusement, notre spécialiste Cédric Boulanger a passé sa vie professionnelle là-dedans.


Comment fonctionne ce centre de compétences ?


Philippe Goullioud : Le centre vient en support aux équipes commerciales d’Econocom. Il intervient pour 4 gammes de produits particulièrement recherchées par les entreprises : l’affichage dynamique et les bornes interactives, la visioconférence, la vidéosurveillance ainsi que les produits de convergence numérique tels que les vidéoprojecteurs,les caméras numériques, les tableaux interactifs etc.

En dehors du multimédia avez-vous remporté cette année d’autres contrats significatifs ?

Philippe Goullioud : Nous avons remporté le projet Ordilib de la Région Midi Pyrénées qui permet aux élèves de seconde d’acquérir un ordinateur portable à des conditions privilégiées.

A ce propos, la crise fait-elle encore sentir ses effets ?

Philippe Goullioud : Je pense que le marché se rétablit tout doucement. La crise est d’après moi encore en voie de guérison. Mais je pense aussi que cela ne doit nous empêcher d’aller chercher des marchés nouveaux, des clients nouveaux et donc de la croissance. C’est l’innovation et la prospection de nouveaux clients qui nous aideront à mieux vivre la crise.