La collectivité locale lance l’opération Ordilib qui permettra aux lycéens entrant en seconde année d’acquérir un portable professionnel à un prix intéressant. C’est Econocom qui a remporté le marché.


La région Midi-Pyrénées va aider les jeunes de la région entrant en seconde au lycée à acquérir un ordinateur. Cette mesure, qui concerne les 32.600 étudiants qui franchiront les portes des 244 lycées publics ou privés de la région, devrait coûter à l’exécutif quelque 12 millions d’euros sur 3 ans.

 

« Certaines familles ne peuvent pas faire face au coût d’achat d’un ordinateur. Or, disposer d’un ordinateur pour entamer son parcours au lycée, est devenu indispensable pour les jeunes, dans leurs études comme dans leur nouvelle vie sociale et ce d’autant plus que nous achèverons en 2011 l’équipement de tous nos lycées au titre des « Environnements Numériques de Travail » », explique le président du conseil régional, Martin Malvy, sur le site de la collectivité locale.


« L’Ordilib » (un Toshiba Satellite Pro C650 équipé de Windows 7 Professionnel) sera proposé aux familles en fonction du quotient familial. Ces dernières débourseront de 30 euros (si leur quotient est inférieur à 3.000 euros) à 480 euros (s’il est supérieur ou égal à 12.000 euros) par enfant éligible pour un PC valant aux environs de 670 euros.

Un bon de retrait sera distribué aux lycéens lors de la rentrée scolaire. Ce dernier devra être renvoyé à une boîte postale avant le 30 septembre pour une distribution qui s’étalera entre le 4 novembre et le 17 décembre. Un contrat avec la région sera signé dans l’établissement scolaire le jour de la remise qui, pour les mineurs, se fera en présence d’un parent. Un numéro Azur est par ailleurs mis à la disposition des familles qui souhaitent obtenir plus d’informations.

C’est l’intégrateur Econocom qui a remporté le marché. Un marché aux contours encore imprécis. « L’opération étant basée sur le quotient familial, nous n’avons aucun retour sur le nombre de commandes à passer », reconnait-t-on au Conseil général. On peut toutefois s’étonner que la collectivité – dirigée par un socialiste – n’ait pas privilégié un logiciel libre qui lui aurait permis d’économiser l’argent public.