Nexthink, qui prépare son introduction en bourse, vient de lever 40 millions de dollars au cours d’un tour de table mené par Highland Europe, l’antenne helvético-britannique du fonds US Highland Capital Partners, auquel a participé la famille suisse Bertarelli ainsi que les investisseurs initiaux Auriga Partners et Galeo Ventures.

Cette dernière opération porte à 65 millions de dollars l’argent levé par la société depuis sa création en 2004 à l’issue d’un projet de recherche en intelligence artificielle au sein de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Le spécialiste de la supervision des postes de travail par l’analyse des données utilisera cette argent pour financer ses projets de R&D et développer sa présence à l’étranger. Basé à Prilly près de Lausanne, Nexthink, vient ainsi d’ouvrir un siège destiné à couvrir le territoire américain à Boston

L’éditeur a enregistré en 2015 une neuvième année consécutive de croissance de plus de 50%. Celle-ci a été de 157% en Amérique du Nord, de 170% en Europe du Nord et de plus de 60% dans la région DACH (Allemagne-Autriche-Suisse).

« Cela répond à un problème universel et à un vrai besoin pour les équipes IT que d’avoir une visibilité sur ce que fait l’utilisateur final. Ce dernier tour de table nous permet de nous développer sur des marchés clés et d’ajouter de nouveaux modèles à notre feuille de route produits. Plusieurs nouvelles surprises sont prévues très prochainement », promet dans un communiqué le PDG et co-fondateur de Nexthink, Pedro Bados.

L’entreprise revendique 600 clients dans le monde et plus de 2,4 millions de points d’accès contrôlés. Parmi les références de l’Hexagone on note le ministère de la Défense (250.000 postes supervisés), Alstom, Areva, une cinquantaine d’hôpitaux ou encore la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.