Le numéro un français de la distribution de services et d’infrastructures informatiques acquiert son homologue LNA. Bien que filiale à 100%, ce dernier conservera néanmoins son autonomie.

 

Le plus petit des revendeurs grands comptes français fait cause commune avec le leader du marché. La société de distribution et de services LNA, fondée et dirigée par Thierry Martin, devient ainsi filiale à 100% de SCH, la holding qui contrôle SCC.

Le montant de la transaction n’a pas été divulgué mais il pourrait se situer autour des 8 millions d’euros, en prenant comme base de valorisation cinq fois le bénéfice d’exploitation moyen des trois dernières années. Un montant auquel il faut rajouter la trésorerie de l’entreprise. La transaction reste soumise à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence attendue d’ici à la fin du mois.

LNA, qui compte 70 salariés et a réalisé 66 M€ de chiffre d’affaires en 2010 (contre 800 M€ pour SCC et 1,2 Md€ pour SCH en France), gardera son autonomie et continuera d’opérer sous sa marque. « LNA est en bonne santé et gagne des marchés, justifie James Rigby, le PDG de SCH France. Nous voyons en LNA une marque de valeur. Nous voulons en préserver l’ADN. »

Les deux sociétés se complèteront en termes de portefeuille clients (LNA est très implantée dans les comptes publics), de couverture géographique (LNA est concentré sur la région parisienne alors que SCC est national) et d’offre. SCC lui apportera notamment ses offres de services, de financement, de projets d’infrastructures et d’hébergement.

Les principales synergies devraient se situer dans les achats et la logistique. Des fonctions aujourd’hui entièrement sous-traitées par LNA à des tiers (notamment Actebis) et qui pourront demain être confiée à SCH, qui assure déjà la logistique et les achats de SCC, Best’Ware et ETC.

 

Edit du 9/9/11 : en complément de cet article, lire Pourquoi SCC n’intègrera pas LNA