Après la vague de suicides chez France Télécom, les SSII prennent au sérieux le problème du stress au travail. Direction et syndicats sont tombés d’accord chez Devoteam pour s’attaquer au sujet.

 

 

La CGT et la direction de Devoteam ont mis fin à leur différent à propos de l’évaluation et l’analyse des risques psychosociaux au sein de la société.

Le litige remonte à 2008. A cette époque la CGT, estimant qu’il y avait péril en la demeure, avait désigné un expert chargé d’évaluer le niveau de stress dans l’entreprise. Une initiative qui avait essuyé le refus de la direction. « Nous avons été au tribunal et nous avons perdu. Comme nous n’avions pas les moyens financiers de faire appel tout en est resté là. Après les problèmes de France Télécom, la direction a compris qu’il fallait traiter le problème car sa responsabilité était engagée », raconte le délégué syndical CGT de la SSII.

Des négociations qualifiées de « franches et constructives »  par ce dernier ont donc été engagées avec les syndicats (dont la CFDT majoritaire). Elles viennent de déboucher sur un accord signé par l’ensemble des participants.

Celui-ci prévoit dans un premier temps la nomination d’un cabinet d’expertise indépendant et la mise en place d’un comité de pilotage rassemblant les DRH, les CHSCT des différentes entreprises du groupe (Devoteam-Outsourcing DVO, Devoteam SA et Devoteam-Consulting), les médecins du travail et les représentants syndicaux. A charge de ce comité d’élaborer un questionnaire qui sera ensuite transmis à tous les salariés.

Le diagnostic établi, la direction et les représentants du personnel entameront des négociations afin de déboucher, dans le courant du 1er semestre 2011, sur un accord d’entreprise sur la prévention des risques psychosociaux. Lequel accord inclura un plan d’action et des modalités de suivi.