Les syndicats CFE-CGC/UNSA des trois opérateurs mobiles établis demandent à l’Arcep de vérifier si Free Mobile respecte ses obligations légales en matière de couverture du territoire.

 

Les syndicats CFE-CGC/UNSA des opérateurs mobiles a demandé à l’Arcep d’ouvrir une enquête à l’encontre de Free Mobile sur le respect par ce dernier de ses obligations réglementaires, à savoir une couverture d’au moins 27% de la population française en voix et 25% en data.
« Tout porte à croire que, depuis le lancement de ses services, Free Mobile a dégradé la couverture de son réseau qui assurait une couverture théorique suffisante mais n’est en réalité pas dimensionné pour faire face à une utilisation en phase commerciale », peut-on lire dans un communiqué des syndicats. Ces derniers accusent le nouveau venu d’avoir paramétré ou éteint éteint ses équipements dès le lancement commercial de ses offres pour basculer sur le réseau d’Orange afin de supporter la montée en charge de ses services.
Répondant mercredi aux questions des membres de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, Xavier Niel a reconnu avoir été débordé par le succès de son offre, ce qui provoque une saturation des services du GIE chargé de gérer la portabilité ainsi que des retards de livraison des cartes SIM.
Reconnaissant que la couverture de la capitale était exécrable, il a nié s’appuyer presqu’exclusivement sur le réseau d’Orange. « Il n’y a qu’un modèle qui marche dans les télécoms : avoir son réseau. », a-t-il ajouté
Xavier Niel a par ailleurs accusé Bouygues Telecom d’avoir envoyé des huissiers pour contrôler le réseau de Free en Bretagne, rapporte le Nouvel Observateur.