C’est ce que révèle une enquête menée par IBM auprès des responsables informatiques dans 78 pays. L’informatique décisionnelle, la virtualisation et la sécurité figurent en tête de leurs projets.

 

Les DSI seraient friands d’informatique décisionnelle et d’analyse pour améliorer la compétitivité de leur entreprise. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par IBM auprès de 2.598 responsables informatiques dans le monde, dont 156 en France. Les résultats du sondage, publiés dans l’IBM Global CIO Study 2009, révèlent en effet que pas moins de 83% des participants comptent sur la business intelligence pour surmonter la crise actuelle (74% en France).

 

Bien entendu, leurs préoccupations ne s’arrêtent pas là. La fiabilité et la sécurité des informations figurent elles-aussi en bonne place parmi leurs inquiétudes. Près de 71 % des DSI prévoient en effet de renforcer leurs investissements dans la gestion des risques et la conformité à la réglementation. Cette tendance est un peu moins forte en France puisqu’ils ne sont que 66% à s’engager sur cette voie.

Cette étude révèle également que plus des ¾ des responsables informatiques (76%) affirment avoir lancé des projets de virtualisation ou envisagent de le faire. Cette tendance est ici aussi moins marquée dans l’Hexagone puisque ce pourcentage y tombe à 72%. La mise en œuvre d’une infrastructure fortement centralisée au cours des cinq prochaines années est de son côté envisagée par 76% des participants.

Un autre sujet semble particulièrement d’actualité : la relation clients/partenaires. En effet, 68 % des DSI estiment que les interactions avec les clients et les partenaires vont apporter un niveau d’intégration et de transparence sans précédent dans les cinq prochaines années. Cette priorité est cette fois plus marquée en France puisqu’elle arrive en deuxième position des projets prioritaires avec 72%.

 

Le document d’IBM souligne d’autre part que la fonction de directeur informatique est en pleine évolution. Ainsi, les responsables interrogés déclarent consacrer plus de la moitié de leur temps (55% dans le monde, 52% en France) à des activités liées à l’innovation et à la création de valeur. D’ailleurs, ils sont de plus en plus nombreux à faire partie du comité de direction, particulièrement dans les PME, et à participer à la stratégie globale de l’entreprise. Une tendance cette fois nettement plus marquée en France (67%) qu’à l’étranger (59%).