Les clients d’Oracle pourront quasiment faire du « in memory » sans le savoir si l’on en croit Larry Ellison. S’exprimant lors de l’ouverture d’Oracle Open World, le patron de l’éditeur a expliqué que pour déclencher le traitement en mémoire d’Oracle 12c il suffisait de modifier un paramètre, de configurer les tables à mettre en mémoire, et de supprimer leurs index analytiques.

 » C’est comme appuyer sur un interrupteur a-t-il insisté « . Une image reprise le lendemain par Marc Hurd. Réfutant toute comparaison avec Hana, le président d’Oracle a expliqué que la base de données de SAP  » devait être programmée alors que la technologie  » in memory  » d’Oracle se résume au déplacement d’un commutateur et n’exige pas de travail de codage. Oubliez le reste ! ” Il faudra toutefois s’offrir l’option ad-hoc dont le prix n’a pas été dévoilé.

Un serveur SPARC optimisé pour le traitement en mémoire fait par ailleurs son apparition, le M6-32 Big Memory Machine. Au programme : des capacités et des performances qui font rêver. La machine peut supporter jusqu’à 384 cœurs, exécuter en parallèle jusqu’à 3.072 tâches et disposer de 32 To de RAM.

Mais à quel prix ? Ce dernier n’a pas non plus été dévoilé.