Le géant des communications unifiées, désormais basé à Durham en Caroline du Nord, lance plusieurs mesures de réduction de ses coûts, à hauteur de 250 millions d’euros, y compris des licenciements dont le nombre n’est pas encore connu. On sait cependant que le plan social se situera sous la barre des 500 personnes puisqu’aucune notification n’a été déposée par la société auprès de l’Etat, conformément à la loi fédérale.

« Comme indiqué précédemment, la réduction de nos coûts, y compris par le biais d’une réduction de nos effectifs, est nécessaire pour positionner Avaya en tant qu’organisation plus agile et innovante ainsi que pour aligner la structure de coûts d’Avaya sur notre modèle économique contractuel à revenus récurrents », se justifie Alan Masarek, le nouveau PDG d’Avaya, au sujet des licenciements en cours en ce dernier trimestre fiscal pour la société.

Au printemps, Avaya a annoncé qu’elle n’avait pas atteint son objectif de chiffre d’affaires de mai. Jim Chirico, le PDG de l’entreprise depuis 2018, a été remercié et remplacé le 1er août par Alan Masarek, auparavant PDG de Vonage pendant six ans.

Au cours de son troisième trimestre fiscal 2022, Avaya a enregistré des revenus de 577 millions de dollars, soit une baisse de 20% par rapport à l’année précédente.

Pour rappel, Avaya a transféré son siège social en Caroline du Nord en 2020. Il se trouvait auparavant à Santa Clara, en Californie. La société comptait plus de 8.000 employé·e·s dans le monde en 2021.