Un nouvel épisode du feuilleton judiciaire qui oppose Samsung à Apple vient de se terminer, cette fois en défaveur du Coréen. Saisi par ce dernier pour violations de plusieurs de ses brevets relatifs à la norme UMTS, le tribunal de grande instance de Paris a estimé que la contrefaçon n’était pas établie et qu’il n’y avait donc pas lieu d’interdire la vente en France de l’iPhone 4s incriminé, comme le demandait Samsung.

Poursuivi par la firme à la pomme devant la justice de plusieurs pays pour avoir copié, selon Apple, l’iPhone et l’iPad, le Coréen s’est lancé à son tour dans une guerre juridique en accusant son adversaire d’avoir utilisé plusieurs brevets UMTS lui appartenant. Des plaintes avaient notamment été déposées au mois d’octobre en France et en Italie. La justice transalpine s’était prononcée rapidement, déboutant le fabricant. Les juges français ont quant à eux souhaité s’accorder un délai supplémentaire pour étudier attentivement les pièces versées au dossier. La réponse vient donc de tomber en faveur de la firme de Cupertino qui se voit pas ailleurs accoder 100.000 euros au titre de remboursement de frais de justice.

Samsung n’a pas encore fait savoir s’il faisait appel de la décision.