A l’occasion du CCE qui s’est déroulé les 14 et 15 décembre, la direction d’Alcatel-Lucent France a annoncé la suppression de 513 postes en 2012. L’équipementier prévoit en effet une baisse des charges de travail.

 

Ces suppressions touchent principalement les fonctions commerciales, R&D et administratives.

Des solutions de reclassement interne ont été trouvées pour 177 personnes, grâce notamment à la récupération d’activités sous-traitées pour 127 d’entre elles et par l’affectation de salariés à des activités en croissance.

La direction espère trouver des solutions pour les 336 salariés restants dans le cadre de l’accord GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences) signé avec les syndicats et entré en vigueur cet été. La suspension du contrat de travail pendant la période d’essai chez un autre employeur, l’aide à la création d’entreprise, la mobilité au sein du groupe ou la mise en place de dispositifs permettant la transition professionnelle des seniors figurent parmi les pistes explorées

« Il est indispensable de faire baisser ce nombre de 336 suppressions de postes pour préserver au maximum l’emploi en France et avant même toute application des outils de la GPEC », estime la CFE-CGC, dont la signature apparaît toutefois sur l’accord.