Près de 219 millions d’euros d’économies ont été réalisées par les entreprises françaises depuis l’entrée en vigueur du règlement général de protection des données en 2018, soit 82% de pertes évitées en préjudices cyber, selon une étude de la Commission nationale Informatique et Libertés (Cnil) sur l’impact du RGPD. Ces économies s’élèvent jusqu’à 1,4 milliard d’euros à l’échelle européenne. Et ces chiffres ne reflètent que l’impact d’une des dispositions du RGPD sur un type particulier de crime cyber : l’usurpation d’identité.

Au-delà d’une obligation réglementaire, la Cnil estime que le RGPD constitue « un levier stratégique pour renforcer la résilience, améliorer la gouvernance et garantir la confiance des clients, partenaires et investisseurs ».

Ces chiffres démontrent que « l’intégration des bonnes pratiques en matière de gouvernance et de conformité peut offrir des avantages financiers substantiels », d’après Gaëtan Fron, directeur commercial France et Luxembourg chez Diligent. « Alors que les entreprises ont de gros enjeux de digitalisation, accélérée par l’adoption de l’IA, le défi réside dans la capacité des entreprises à se préparer, à évaluer et à gérer les risques de manière stratégique, en alliant sécurité, innovation et rentabilité », commente-t-il dans un communiqué.