« L’intégration d’Easynet est quasiment terminée », a indiqué au cours d’une interview accordée à Silicon Gilles Fabre, qui a pris la tête d’Interoute France en avril dernier, six mois après le rachat du fournisseur européen de services managés pour 402 millions de livres sterling (469 millions d’euros au cours actuel). «Les équipes commerciales et avant-vente ont fusionné, on finalise maintenant la partie opérationnelle», a ajouté le dirigeant en assurant qu’il n’y avait pas eu de plan social mais que certains départs avaient été motivés par des doublons dans l’organisation. Désormais, les équipes, soit 130 personnes dans l’Hexagone, se répartissent entre le site d’Easynet à Nanterre (Hauts-de-Seine), où sont regroupées les activités commerciales, avant-vente, marketing, et celui d’Interoute à Aubervilliers (Seine Saint-Denis) où est assurée la partie opérationnelle. La disparition de la marque Easynet interviendra l’an prochain.

L’intégration a selon Gilles Fabre été facilitée par des catalogue généralement commun aux deux entreprises.

Il reste désormais à finaliser l’opérationnel et a conquérir de nouveaux clients « en faisant le forcing ». Cette conquête devrait être facilité par la restructuration des équipes commerciales mise en place par le dirigeant. 

Adaptive Cloud d’Easynet sera conservé tant que des applications y tourneront. L’offre concurrente d’Interoute VDC sera quant à elle destinée aux nouveaux clients ou aux nouveaux projets des clients actuels. En matière de communications unifiées, l’accent sera mis sur l’offre de visioconférence d’Interoute qui compte des clients comme air France, RTE ou Air Liquide.

Interoute revendique aujourd’hui 650 comptes en France dont une centaine génère 80% du chiffre d’affaires de l’opérateur.

Ce dernier envisage de nouvelles acquisitions pour alimenter la croissance.