Avoir une seule direction, obtenir une croissance comprise entre 7% et 10%, et entrer dans le Top 10 des SSII françaises. Ce sont les objectifs avoués de Frédéric Sebag, président du directoire de Teamlog.

Vincent Tempeleare, qui dirigeait Teamlog depuis quatre ans est sur le départ. Valérie Benvenuto, ex directrice financière du Groupe Open, le remplace. « Nous sommes en cours de simplification juridique, explique Frédéric Sebag, président du directoire de Teamlog, filiale de Groupe Open à 98,2%. Les dirigeants de Groupe Open sont également ceux de Teamlog. Le périmètre du dirigeant Vincent Tempeleare allait être par conséquent réduit ».

Fixée sur des projets à engagement, Teamlog maintient une croissance correcte (6,8%) avec un CA de 82,2 millions d’euros au premier semestre 2008. Même si son résultat opérationnel de 4,2% fléchit légèrement par rapport à l’an passé (5,6% pour la même période). Le président du directoire veut revenir à une croissance plus forte (entre 7 et 10%). « Avec le rachat de Sylis cette année, nous allons nous concentrer sur nos marges, notre valeur ajoutée et sur l’ensemble de l’adéquation des structures ».

Le président du directoire se dit conscient de la maturité du marché, de l’impact de la crise financière sur certains de ses clients, notamment les banques. « Nous aurons quelques effets négatifs, mais il ne faut pas non plus s’angoisser », rassure-t-il. Son but : rester compétitif, continuer à s’industrialiser et entrer dans le classement des dix premières SSII françaises est l’un de ses objectifs. Pour ce faire, « il y a un enjeu de taille, d’offre et de surface géographique » précise le président « il nous faut une capacité de production aux meilleurs endroits ».

Ce qui pousse aussi la SSII à recruter massivement comme l’an dernier. Près de 900 nouveaux collaborateurs sont prévus cette année. Ses sites nearshore et offshore devraient aussi se développer. Cinquante à soixante dix personnes devraient rejoindre le site ukrainien en 2009. Des actions logiques puisque la société de services subit encore comme ses concurrentes, un important turnover (environ 25%) qui a pesé sur ses performances.