Le géant des systèmes de sécurité retrouve le sourire. Après une année 2009 catastrophique, l’exercice 2010, clos le 2 avril, est bénéficiaire. Tous les indicateurs sont au vert. Sauf ceux du stockage.

 

Symantec annonce une progression de 4,3% de son chiffre d’affaires au 4ème trimestre de son exercice fiscal clos le 2 avril. Ce dernier atteint 1,53 milliards contre 1,4 milliard un an plus tôt. De son côté, le CA annuel se situe à 5,99 milliards de dollars. Le bénéfice net atteint 184 millions de dollars au 4ème trimestre contre une perte de 264 millions de dollars l’année dernière. Le géant des solutions de sécurité prévoit par ailleurs un bénéfice annuel de 714 millions de dollars. C’est nettement mieux que la perte subie pour l’exercice précédent, perte qui se montait à 6,79 milliards.

La direction de l’entreprise attribue les résultats encourageants du 4ème trimestre à la croissance de 8% des services SaaS (6% après ajustements monétaires) et qui représentent 6% du chiffre d’affaires total de la société. Rappelons que Symantec a mis la main en octobre 2008 sur MessageLabs, un spécialiste de la messagerie sécurisée hébergée.

Autre élément moteur : les ventes de licences aux particuliers, lesquelles ont augmenté de 9%.

De leur côté les les solutions de conformité informatique, qui pèsent désormais 24% du chiffre d’affaires, ont légèrement progressé (+2%).

Seul tache d’ombre dans ce tableau : le recul de 1% des solutions de gestion des infrastructures et du stockage. C’est faible dans l’absolu mais cela revêt une certaine importance quand l’on sait que ces services génèrent 38% du CA de l’entreprise. Récemment certaines rumeurs faisaient d’ailleurs état du licenciement d’une partie des équipes de développement des solutions Backup Exec System Recovery (BESR) et Enterprise Vault, dont une partie de la production pourrait être délocalisée en Inde.

L’éditeur – qui vient de racheter PGP et GuardianEdge, deux acteurs de l’encryptage – table sur un CA stable ou en légère érosion aux alentours de 1,5 milliards de dollars pour le 1er trimestre de son nouvel exercice.