À l’issue de son exercice 2014 clos le 31 janvier dernier, Salesforce a annoncé un nouveau bond de 32% de ses ventes annuelles qui atteignent désormais 5,37 milliards de dollars. Un chiffre d’affaires qui

le positionne désormais comme le sixième éditeur mondial, derrière VMware (6 Md$) et Symantec (6,6 Md$). Cela le place également devant Oracle et SAP (respectivement numéro 2 et 3 du marché avec 38 et 19,9 Md$) dans le domaine du CRM.

À noter que ces bons chiffres profitent à son écosystème. Encore jeune en France, mais en phase d’expansion, celui-ci enregistre lui aussi des croissances enviables (entre 20 et 50% selon les acteurs interrogés).

Mais ces bons chiffres ne suffisent pas à occulter le fait que l’éditeur continue à perdre beaucoup d’argent : 262 millions de dollars, en hausse de 13% sur l’exercice, soit 42 cents par action. Certes, hors rémunérations sur base d’actions (565 M$), le bénéfice aurait été de 52 cents par action.

Néanmoins, Salesforce prévoit de limiter les pertes dans une fourchette de 14 à 16 cents par action sur l’exercice 2015. Le chiffre d’affaires devrait lui continuer à progresser rapidement : autour de 20,5% à 6,47 Md$ (fourchette basse).