« On ne peut pas être deux à manœuvrer le navire dans la tempête ». C’est en ces termes que Georges Horoks, président du groupe Overlap, justifie le départ de Stéphane Déliry, jusqu’ici directeur général délégué et administrateur du groupe. Overlap est en effet confronté depuis quelques mois à une dégradation sensible de son activité.

Alors que ses revenus étaient globalement stables d’une année sur l’autre à l’issue du premier semestre (clos fin septembre), la société a annoncé il y a deux semaines un brusque décrochage au troisième trimestre avec un chiffre d’affaires en recul de près de 23%. Un trou d’air qui aura des répercussions sur son chiffre d’affaires annuel et sur son résultat d’exploitation a-t-elle prévenu dans un communiqué.

 « En tant qu’actionnaire de référence d’Overlap, j’ai souhaité reprendre les commandes et montrer aux clients et aux salariés que je tenais l’affaire, J’ai besoin d’être plus proche du quotidien et d’être en prise directe avec les salariés », ajoute Georges Horoks. Avant de préciser qu’il ne fallait pas pour autant voir dans cette décision un constat d’échec pour Stéphane Déliry.