Après un deuxième trimestre décevant, les ventes de logiciels s’accélèrent et progressent de 7%, entraînant dans leur sillage des bénéfices en hausse de 18%. Le hardware poursuit son déclin.

 

Avec un chiffre d’affaires de 9 milliards de dollars, en hausse de 3%, et un bénéfice de 2,5 milliards de dollars, Oracle atteint ses objectifs du troisième trimestre, et ce malgré une baisse plus forte que prévue des ventes d’équipements qui reculent de 16% à 869 millions de dollars. La firme de Redwood Shores anticipait pour ces derniers une baisse de 5 à 15%.

Ce sont donc les logiciels qui sauvent la mise avec une progression des ventes de 7% à 2,4 milliards de dollars. De même, les revenus provenant de la maintenance.affichent une hauss de 8% à 4,1 milliards de dollars.

Selon la norme GAAP le revenu opérationnel grimpe de 11% à 3,3 milliards de dollars, la marge opérationnelle atteignant 37%. Sur une base non-GAAP ce même revenu opérationnel progresse de 8% à 4,2 milliards de dollars et la marge opérationnelle atteint 46%. « Oracle est en route pour délivrer cette année la plus forte marge opérationnelle de notre histoire », commente dans un communiqué la présidente et directrice financière de la société, Safra Catz.

Le bénéfice net (non-GAAP) bondit de 13% à 3,1 milliards de dollars tandis que le bénéfice par action progresse de 15% à 62 cents (non-GAAP), au lieu des 56 cents attendus. Sur une base GAAP, le bénéfice net est de 2,5 milliards de dollars, en hausse de 18%, et le BPA progresse de 20% à 49 cents.

Pour le trimestre en cours, l’éditeur table sur un chiffre d’affaires logiciel compris entre 3,6 milliards de dollars et 4 milliards de dollars, soit une variation de -2% à +8%.

Si ces résultats sont nettement meilleurs que ceux du trimestre précédent, ils suscitent toutefois des interrogations à propos de l’avenir. Comme le fait remarquer à Reuters, l’analyste Kim Forrest de Fort Pitt Capital Group, la croissance des logiciels de 7% est inférieure à celle des périodes précédentes. « Au cours de l’exercice fiscal 2011, ils avaient des pourcentages à deux chiffres et ils sont à présent à un chiffre; ce n’est jamais un bon signe. »

Cela n’a toutefois pas empêché le titre de gagner 2,6% après la clôture du Nasdaq.