Lexmark, l’ex division d’IBM (la séparation eut lieu en 1991), a complètement changé son fusil d’épaule. La firme américaine vise désormais le traitement de l’information non structurée, une démarche que nous a expliquée le PDG de la filiale française, explique Renaud Deschamps, directeur général de Lexmark France qui dirige désormais près de 240 personnes, toutes les filiales n’étant pas totalement encore intégrées.

Une nouvelle dynamique

Le 7 avril dernier, elle a même changé de Logo pour marquer les esprits. Dans les deux dernières années, la firme a réalisé pas moins d’une douzaine d’acquisitions pour s’impliquer non seulement dans la gestion électronique de documents mais aussi dans le BPM. La démarche ciblée sur des secteurs professionnels comme la santé, la gestion des processus ( BPM) ou la recherche interpelle les passionnés d’informatique. Celle de la Ged ressemble à celle de Canon, mais le Japonais avait au milieu des années 90 déjà lancé une gamme de systèmes documentaires autonomes, comme le CanonFile.

L’objectif « Zéro papier » était peut être aussi celui du « zéro imprimantes »

La bataille des prix n’intéresse plus les fabricants d’imprimantes et les grandes structures qui depuis des années effectuent de l’infogérance de parc d’imprimantes ont compris que les objectifs de bureau sans papier sonnaient le glas de leurs extensions dans le seul domaine des périphériques. « Nous gagnons chaque semaine des contrats d’infogérance d’impression dans lesquels sont clairement signifiés les objectifs de réduction de coûts. Cela nous distingue de nos concurrents. Dans le domaines desservies manage cette démarche nous a poussé en tête de toutes les études comme celles d’IDC

Toutes les firmes veulent réduire leur empreinte carbone et cela passe par la diminution des impressions de documents. De notre coté, nous souhaitons que nos revenus liés aux logiciels et aux services managés représentent 50% du chiffre d’affaires dans moins de deux ans, contre 30% aujourd’hui» Déjà la plupart des ingénieurs commerciaux de Lexmark proposaient des fonctions de paramétrages très avancées en associant les documents scannées à des outils de gestions documentaires. Dans les années récentes, les écrans paramétrables des imprimantes-copieurs ont montré l’évolution de la firme vers toujours plus d’intégration dans les logiciels.

Une approche qui cible un domaine encore peu structuré

Désormais, la collecte d’informations doit prendre en compte les mails, les échanges sur les réseaux sociaux, les communications sur les mobiles, une foultitude de documents non structurés qui pourtant entrent dans les processus de décisions. «80% des documents avec lesquels, on travaille sont non structurés, c’est dans cet espace qu’il y a le plus de progrès à faire, les 20% qui restent font partis de processus bien installés dans lesquels l’informatique traditionnel n’a cessé de progresser.

Selon notre confrère ChannelNews, Lexmark fondé en 1985 et basé à Irvine en Californie, l’éditeur revendique 20.000 clients dans le monde, parmi lesquels 80 présents dans la liste Fortune Global 100, et un réseau mondial de 850 revendeurs.

Interrogé sur l’évolution du marché vis à vis de ses partenaires pour Renaud Deschamps le partage des applications dépend des spécialités de chacun. « Pour notre part, Lire la suite sur InformatiqueNews

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