Micropole a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires annuel stable à 120,4 millions d’euros par rapport aux 120,8 millions d’euros réalisés en 2011 (-0,3%). À périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires s’élève à 117,4 millions d’euros, en recul de 2,8%.

La baisse d’activité constatée à partir du mois de mars s’est intensifiée durant le second et le troisième trimestre. En revanche, la fin de l’année a été marquée par un changement de tendance avec une hausse du niveau d’activité et une croissance du carnet de commandes. Ceci permet à la SSII d’aborder le début de l’exercice 2013 avec des perspectives d’amélioration de l’activité. En revanche, en valeur relative par rapport à 2011, le dernier trimestre a été impacté par un effet de base défavorable, puisque la croissance du groupe avait été de 21% sur le quatrième trimestre 2011. Par ailleurs, le mois de décembre 2012 a été marqué par un effet calendaire négatif de 18% (18 jours de production contre 22 en décembre 2011) et par une forte augmentation du taux de prise de congés. Par ailleurs, les chiffres de vente de licences ont reculé au cours de la période.

Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires consolidé atteint 32,0 millions d’euros, en recul de 9.9% par rapport à 2011 (à périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires organique s’établit à 31,5 millions d’euros contre 35,5 millions d’euros).

Sur l’ensemble de l’année, c’est en France et en Suisse que le ralentissement a été le plus marqué. 

Conformément à sa stratégie, Micropole a poursuivi son développement international, qui représente désormais près de 27% du chiffre d’affaires. L’année a ainsi été marquée par l’ouverture d’un troisième bureau en Chine (Pékin), et les acquisitions de la société belge Velixis, spécialisée dans la Business Intelligence, et du cabinet de conseil suisse Beryl, spécialisé dans le risque et l’organisation (secteur financier)..

Sur le plan des offres, l’exercice a été marqué par le dynamisme de l’EPM, de l’ERP et du Master Data Management. A noter aussi en France, la progression de la filiale de formation du groupe, ainsi que des régions, alors que la Business Intelligence et l’e-Business ont été plus impactés en région parisienne par le ralentissement du marché.