Acer finalise le transfert de son centre de SAV de Roissy sur le site angevin de Packard Bell. La plupart des salariés concernés refusent de suivre et vont partir avec des indemnités de licenciements. Reste le cas des intérimaires.

 

Comme prévu, Acer ferme son centre SAV de Roissy qui occupe un peu moins de 70 personnes, dont une dizaine d’intérimaires. L’ensemble du personnel (à l’exception de ces derniers) s’est vu proposer un transfert sur le site Packard-Bell d’Angers qui devrait assurer le SAV pour les 3 marques du groupe, en prenant en compte Gateway, récemment ressuscité.

 

De l’aveu même de la direction, peu de salariés accepteraient cette délocalisation. Les réfractaires aux douceurs angevines se sont toutefois vu proposer, en plus des indemnités de licenciement, un accompagnement à la recherche d’emploi ainsi que des formations. Le constructeur ne se fait pas faute de rappeler qu’il pourrait tout aussi bien délocaliser son SAV dans un pays où la main d’œuvre est bon marché. N’oublions pas en effet, qu’Acer dispose déjà en République Tchèque d’un centre de réparation européen.

 

Bien entendu, les intérimaires n’ont pas eu droit au même régime, ce qui les a poussé à traîner la société devant le Conseil des Prud’hommes. Il rappellent volontiers que certains d’entre eux ont été utilisés pendant des mois, voire des années, avant d’être jetés « comme de vulgaires Kleenex ». Le plan social devrait être finalisé pour le 30 juin. En attendant, le site de Roissy ne répond plus au téléphone, les appels étant renvoyés vers une messagerie… saturée.